•  

     

    X a révélé son homosexualité.

    Y n'avait pas encore avoué son homosexualité.

    Conclusion : l'homosexualité est une faute grave.

     

    Mes oreilles saignent quand j'entends Radio-Canada s'exprimer ainsi.

    Et d'autres médias. Tout une contradiction avec la fierté. Est-on fier‧fière d'être hétérosexuel‧le?

     

    Être gai‧e. c'est vivre et être attiré‧e par les personnes de son propre sexe.

    Être homosexuel‧le, c'est ne faire qu'une chose dans la vie, avoir des relations sexuelles avec des personnes de son propre sexe. Mais je suis fière de toutes et tous les gai‧e‧s qui luttent encore pour avoir le droit de vivre comme n'importe quel‧le autre zouzou‧e. Mes meilleurs amis furent des gais et bisexuels.

     

    Comment insulter u garçon? un homme? C'est très simple! Traitez le de fille! Sois le patriarcat, c'est la pire insulte que l'on puisse faire à la gente masculine : être traitée de fille. Qui n'a pas entendu ces sobriquets : fifi, tapette, se battre, lancer, courir  comme une fille.Et l'honneur du père ou du frère est en jeu lorsqu'on utilise les qualificatifs relatifs à la prostitution (viol payés) Fils de pute, ta sœur est une pute ou alors des adjectifs qualificatifs au féminin : chienne, salope, connasse (con = clitoris), etc.

     

    Rarement révéler se réfère à quelque chose de neutre ou de positif.

    https://dictionnaire.lerobert.com/definition/reveler

     

    Avouer fait directement référence à un ou des faute‧s.

    https://dictionnaire.lerobert.com/definition/avouer

     

    J'ai franchement honte de Radio-Canada parfois. Ça, c'est vraiment inadmissible.

     


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  • La souffrance des hommes dans le carcan de violence sans sentiments et celle des femmes, objets sexuels qui ancrent en elles-mêmes ces damnés stéréotypes, popularisés partout et de toutes les manières, peinturlure (Cover Girl : Soyez vous-mêmes!), talons anti-fuite balançant le bassin, mines mièvres, lèvres entrouvertes prêtes, même nom). Comme pour être une vraie fille, une vraie femme, on n'a surtout pas besoin de ça, pareil chez les garçons, les hommes. Pas besoin de te vêtir veston cravate (flèche symbolique) en gris-brun-noir, à pratiquer un sport contact pour légitimer de toucher un autre homme, ah... il y en a trop... Dommage qu'on pense si rarement non pas à changer de kit de stéréotypes (ce qu'on appelle les genres) mais à supprimer ceux-ci pour de bon, et la structure qui les génère, le patriarcat. Non, c'est pas fait.  

    Et ça tire en sens contraire. La suite Barbie à vomir, on recule, mais $$$$$ et la paix, tout rentre dans l'ordre patriacal.

    On se penche sur celle des hommes, celle qui génère ce « désir » triste de changer de sexe, confondant genres (constructions sociales composées des stéréotypes sexistes imposés dès avant la naissance) et sexe, immuable, biologique, à moins de changer l'intérieur du corps aussi. Celle des hommes qui sont gais et qui refusent, aussi, (pas tous les gais, ne mettons pas tout le monde dans le même panier) ces modèles archaïques menant à de grandes souffrances psychologiques, à la dépression et trop souvent (c'est toujours trop) au suicide.

    Tirée du film Les crevettes pailletées, la chanson Kid, chantée par Eddy De Pretto.

     

     

    Paroles, à lire  https://www.paroles.net/eddy-de-pretto/paroles-kid

    Extrait tiré du site ci-haut qui a les droits de publication :

    « Mais moi, mais moi, je joue avec les filles
    Mais moi, mais moi, je ne prône pas mon chibre
    Mais moi, mais moi, j’accélérerai tes rides

    Pour que tes propos cessent et disparaissent »

    (Bravo pour la dernière strophe!)

     

    Le film : infos https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Crevettes_paillet%C3%A9es

    Il est téléchargeable.

     

     

     


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  • Tellement ancrés dans la culture française et les pays colonisés par la France qu'on ne comprend pas pourquoi on s'insurgerait!

    Alors que 50 % (+/-) de la population est composée de femmes, pas de soucis, on eut les insulter et c'est du vocabulaire normal, on ne dira pas le mot en p, mais putain, Twitter ne voit là rien de mal alors qu'on bloque les comptes qui reprennent un titre de livre où on utilise non pas avec haine mais pour informer du livre ou article, ce que je n'ose plus écrire, mais qui signifie noir, la couleur. Déjà, désigner quelqu'un par sa couleur de peau manque drôlement de nuances. Mais ici, on parle des femmes, celles qu'on peut, pardon - qu'on DOIT - insulter à qui mieux mieux tant que ce n'est pas trop proche du lien de propriété comme ta mère, ta sœur, ta fille, ta cousine...

    Et pourquoi faudrait-il mépriser les femmes? Parce que cela marque l'accord, la soumission aux préceptes de l'honneur du père, de l'homme, le patriarcat, la culture du viol, pour laquelle la femme est une commodité, une marchandise, un objet créé pour satisfaire les fantasmes de l'homme, non considéré comme une personne encore aujourd'hui à plusieurs endroits sur notre planète, plus souvent encore comme une adulte possédant jugement et esprit critique.

    Alors voyons un peu les mots les plus courants et leur définition CNRTL :

    - putain : (le plus populaire [pas au Québec]), sert à tout, débuter une phrase, mettre de l'emphase, faire une pause, mais d'abord et avant tout, exprimer son accord avec la société, sa structure, comme on dirait : Hé bro, en anglais. Les femmes l'utilisent aussi. C'est dire à quel point elles se respectent...

    https://www.cnrtl.fr/definition/putain/substantif

    - con : et ses dérivés connerie, connasse, et autres

    https://www.cnrtl.fr/definition/con/substantif

    foutre : tellement banalisé, comme c'est régulièrement le cas pour le lexique se rapportant à l'acte ou aux organes sexuels, associant actions et pouvoir aux hommes

     

    Notons que le masculin et le féminin ne s'équivalent pas du tout. On  insulte les hommes en se référant à leur pouvoir, des brusqueries, des actes illégaux ou tordus, des escroqueries, bref vous voyez le portrait. Pour insulter les femmes, c'est simple : sexe, sexe, sexe. Toutes des putes. Quand on sait que « Putain » est une virgule en France et probablement ailleurs où la présence française s'avère...

    Par contre, la non équivalence se retrouve aussi notamment au Québec, mais rarement car la colère, la surprise, la joie, empruntent le lexique de la religion catholique, rejetée en particulier dans les années '60 (avant, moins)

     

    Exemples :    INSULTER UN HOMME                                INSULTER UNE FEMME

                        un (beau) salaud salope (pire)                   une (belle) salope

                        chien                                                        chienne

                        enfant de chienne                                    ---

                        fils de pute                                              pas d'équivalent autre que pute

                        con                                                          conne, connasse (voir définition)

                        enculé                                                     ---

                        ...ta mère                                                 ---

                        ...ta soeur                                               ---

     

    J'attends les suggestions! Dans un autre ordre d'idée, un article qui fait sourire concernant l'art d'insulter ici.

     

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    https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/2019/03/10/37003-20190310ARTFIG00005--balancetonmot-ces-termes-machistes-qu-abrite-la-langue-francaise.php

    https://www.letemps.ch/culture/langue-francaise-parangon-misogynie

    https://langue-francaise.tv5monde.com/decouvrir/devenir-expert/lhumeur-de-linda/episode-45

     

     


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  • On le sait, le patriarcat fonde son pouvoir sur la domination masculine et le contrôle le plus absolu possible des femmes. Plus particulièrement de leur utérus et de leur réceptacle à sperme autant que possible bien serré et bien vierge. Jouissance accompagnée d'une presque assurance de voir les gènes d'un propriétaire spontané ou permanent être reproduits, malheureusement chez un être autre que soi-même, ce qui est humiliant.

    Ne pas être le maitre absolu de la reproduction de ses gènes, être tributaire  de l'appareil génital d'un autre être, voilà l'humiliation absolue, la honte, et surtout, la preuve d'impuissance qu'il faut à tout prix déporter sur le sujet maléfique, la femme. En faire un objet à soi, sans vie propre. Pas de droits ou le moins possible, et ceci ne vaut pas que pour certains pays, mais partout.

     

    Ressembler à des animaux, alors que les femmes, comme, à cet égard les hommes, sont... des plantes? En Afghanistan, on dit que les femmes sans voile intégral tentent de ressembler à des animaux. Quand on dit que le patriarcat est responsable des dégâts écologiques, c'est cela. L'homme, à l'image de son créateur à pénis, est roi et maitre de l'univers (quel télescope?), se distingue de tout le reste, offert à sa consommation, femmes incluses bien entendu, c'est cela. L'homme est tout en haut de l'échelle de la création, loin derrière, le reste. La femme n'a pas le statut de personne dans plusieurs pays.

     

    Au Canada et au Québec, le 11 octobre 1929 marque le jour où les femmes ont acquis le statut de personne. Il n'y a pas 100 ans! Et attention, on est encore loin des droits égaux!

    Un homme à la chevelure frisée? Pas de souci. Les femmes n'ont pas de désir ou, s'il en est, il dépende de leur propriétaire masculin. Une femme à la chevelure frisée? Poils de pubis, provocation, blasphème. Car ce pauvre impuissant se dit incontrôlable, tant et si bien qu'une femme en vue et le voilà absolument subjugué, contraint par sa « nature profonde » [sic(k)] à la violer. Surtout si elle a tout fait pour conserver l'allure de la prépubère à la peau imberbe et lisse.

    Pas d'autre choix, il faut contrôler les femmes. Pour préserver la morale des hommes, de leur père, puis de leur mari propriétaire, des hommes de la famille. Les laisser bouger le moins possible, autant que possible jamais sans la compagnie d'un homme de la famille. Du passé? Une femme qui sort seule après une certaine heure, ne joue-t-elle pas encore, dans plusieurs pays occidentaux sa sécurité? Et habillée de telle ou telle façon (on en revient à la couverture), à certains endroits, mal éclairées peut-être, mal fréquentés?

     

    En Iran, un homme vaut deux femmes.

    Mais comme la femme vaut deux fois rien, un homme en fait quatre. Quatre fois rien. Dans cette logique. Mais luttant ensemble pour la reconnaissance de l'égalité, leur valeur individuelle et la synergie du groupe femmes et hommes vaut quelque chose qui n'a pas de prix. Les droits humains.

     

     

    Pour terminer ce billet sur une note positive, rappelons le courage immense de tant de femmes et d'hommes  iranien.ne.s, au péril de leur vie et emprisonné.e.s à la moindre incartade.

    Emprisonné.e.s, effectivement. Condamné.e.s à un an d eprison et à 91 coups de fouet

    Ici, des hommes voilés (interdit car l'homme se réduit au statut le plus bas, celui de femme, par solidarité. https://www.lepoint.fr/monde/en-iran-les-hommes-mettent-le-voile-en-soutien-aux-femmes-30-07-2016-2058051_24.php

     

    Alors le prosélytisme avec l'islam de droite, les pubs valorisant les femmes voilées, les articles de journaux ou en ligne les mettant de l'avant sans respect pour toutes celles et ceux qui ont fui ces dictats patriarcaux et barbares, il y en a marre. Et ces femmes ont des propriétaires qui eux, ne seront jamais dérangés.

     

     

     

     


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